19 février 2011
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Les deux premiers articles de mon blog ont été perdus, je les reprends :
posté par Jean-Pierre Bénisti le 26/01/2011 à 15h47
Je ne comprends pas l'interdiction de la conférence de Monsieur Hessel et je ne comprends pas non plus cette affaire Céline.
Décidément Frédéric Mitterrand n'est vraiment pas à la hauteur de sa tache. Il prends une décision sous l'injonction d'un honorable citoyen, sans réunir l'instance qui avait programmé cette célébration. Rendre hommage au talent de Céline, n'est pas rendre hommage à sa dégueulasserie.
Des bouquinistes sur les quais vendaient des exemplaires des bagatelles pour la bagatelle de cinq cent francs. On pourra avoir bientôt ces pamphlets en ligne;
Je vous recommande les chansons de Céline (en ligne aussi)
À écouter
http://www.dailymotion.com/video/x43h2d_a-noeud-coulant-louis-ferdinand-cel_music
http://www.dailymotion.com/video/x43hgu_reglement-louis-ferdinand-celine_music
Que peut-il ? Tout.
Qu’a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance,
en huit mois un homme de génie
eût changé la face de la France,
de l’Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène :
il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ;
ne pouvant créer, il décrète ;
il cherche à donner le change sur sa nullité ;
c’est le mouvement perpétuel ;
mais, hélas ! Cette roue tourne à vide.
L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère
est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes,
les grands mots, ce qui sonne,
ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.
Quand on mesure l’homme
et qu’on le trouve si petit
et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme,
il est impossible que l’esprit
n’éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme
car, la France, il la foule aux pieds,
lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde,
d’un homme médiocre échappé.
Victor HUGO,
« Napoléon, le petit »