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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 17:35

À la fin de 1958, pour distraire les citoyens français de la politique, il y eut des affaires judiciaires qui défrayaient la chronique. J’ignore tout de cette affaire Lacaze, si ce n’est qu’elle impliquait la femme d’un marchand de tableaux Paul Guillaume dont on peut admirer la collection de Soutine, de Picasso et autres au musée de l’Orangerie. Lorsque les gouvernements changent, il est fréquent de voir surgir une affaire destinée à salir les hommes politiques qui ne sont plus en odeur de sainteté. Aussi, l’affaire des Ballets roses impliqua l’ancien président de l’Assemblée nationale André le Troquer. Mon père avait eu l’occasion de rencontrer ce monsieur lorsqu’il était à Alger avec les hommes de la France libre. Mon père avait de la sympathie pour celui qui n’avait pas suivi Pétain et avait été l’avocat de Léon Blum. Max-Pol Fouchet dit dans ses mémoires qu’il garde de lui «  le souvenir d’un homme sincèrement démocrate et patriote (et que) les évènements douteux qui marquèrent la fin de sa vie politique n’ont pas effacé     (en lui) cette impression » (Voir Max-Pol Fouchet Un jour, je me souviens. Mercure de France, Paris, 1968 page 149)

 

Jean-Pierre Bénisti

 

Voir : http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/08/01/une-affaire-de-moeurs-dans-la-france-davant/comment-page-2/

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