Les deux premiers articles de mon blog ont été perdus, je les reprends :
posté par Jean-Pierre Bénisti le 26/01/2011 à 15h47
Les deux premiers articles de mon blog ont été perdus, je les reprends :
posté par Jean-Pierre Bénisti le 26/01/2011 à 15h47
Voici ce qu'écrivait Albert Camus à propos de ce petit village du Rhône, de l'Isère en son temps, non loin de Lyon:
Ternay. Petit village désert et froid qui surplombe le Rhône. Ciel gris et vent glacé comme une robe souple. Les hautes terres en friche. Quelques sillons noirs et les vols de corbeaux. Petit cimetière ouvert en plein ciel ; ils ont tous été bon époux et bon père. Ils laissent tous les regrets éternel (Carnet 1935-1948. Cahier III avril 1939-février 1942.
Je passe souvent dans ce lieu et je cherche en vain une rue Albert Camus.
Pour la seconde fois voilà notre célèbre maire de Villiers sur Marne, qui récidive avec un second rapport sur la Prévention de la délinquance. Je commence à être agacé par cet illustre homonyme. Si cet honorable député lit mon blog. Je lui dirais volontiers que s'il n'est pas satisfait qu'il aille se faire un prénom !
Mon professeur de latin me disait toujours :
Errare humanum est, perseverrare diabolicum.
Je vous invite à consulter le
Rapport Bénisti 2011
http://www.pasde0deconduite.org/IMG/pdf/rapport_mission_prevention_de_la_delinquance_ja_benisti.pd
et le communiqué du collectif Pas de 0 de conduite
http://www.pasde0deconduite.org/spip.php?article279
Il ne faut pas être un grand expert en communication politique pour comprendre que lorsque le Premier ministre apporte son soutien à un de ses collaborateurs c'est que ce dernier a commis des conneries. Donc il est facile de comprendre ce que Fillon pense de MAM et son feuilleton tunisien ou des déclarations d'un goût douteux de Christian Jacob.
C'est triste de vivre dans la France sarkozienne, on pourrait se consoler en regardant l'Italie et ses berlusconneries.
Je me souviens du jour où Nikita Kroutchev s'était déchaussé en pleine assemblée de l'ONU et avait posé sa chaussure sur son pupitre. Hier soir les égyptiens, déçus par le discours de Moubarak ont brandi leurs chaussures comme pour donner au président un coup de pied au cul pour qu' il dégage..
La mode est à l'indignation, depuis que Stéphane Hessel en a donné le la. Je sais qu'il n'est pas convenable de commenter des décisions judiciaires. Certaines décisions m'indignent.
Tout d'abord : cet enfant né sous X qui est confié à ses grands-parents biologiques. Si cet enfant est né sous X, il ne doit pas connaître ses grands-parents. Il y a eu quelque part une violation du secret et le tribunal semble l'ignorer. Si l'enfant n'a pas été reconnu, c'est que la génitrice souhaite que l'enfant soit adopté, or il ne peut l'être par ses grands-parents.
Je vous engage à ce sujet de consulter le blog du juge Rozenweig et d'écouter la chronique que Caroline Eliachef a faite ce matin sur France Culture.
Une autre décision est tout a fait contestable. Elle émane je crois d'un service Enfance d'un Conseil Général qui enlève la garde d'un enfant confié à une famille gardienne, sous prétexte que cette famille est trop attachée à cet enfant. Si cette famille donne à cet enfant un trop plein d'affection. Il faudrait peut-être gérer ce trop plein et de ne pas traumatiser l'enfant en changeant son environnement.
Les lois de bioéthique sont en discussion. Je tiens à affirmer d'une part mon hostilité à la levée de l'anonymat des mères accouchant sous X . Cette pratique est nécessaire, car elle permet d'éviter des drames. Il s'agit d'une mesure de protection. Je ne suis pas d'accord non plus avec la location d'utérus, même si on l'appelle gestation pour autrui. Cette pratique risquerait de devenir un commerce.
Les décolleurs d'affiche sont quelquefois des artistes malgré eux. J'ai pris quelques images d'affiches décollés dans le métro.
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Bon blogging
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Je ne comprends pas l'interdiction de la conférence de Monsieur Hessel et je ne comprends pas non plus cette affaire Céline.
Décidément Frédéric Mitterrand n'est vraiment pas à la hauteur de sa tache. Il prends une décision sous l'injonction d'un honorable citoyen, sans réunir l'instance qui avait programmé cette célébration. Rendre hommage au talent de Céline, n'est pas rendre hommage à sa dégueulasserie.
Des bouquinistes sur les quais vendaient des exemplaires des bagatelles pour la bagatelle de cinq cent francs. On pourra avoir bientôt ces pamphlets en ligne;
Je vous recommande les chansons de Céline (en ligne aussi)
À écouter
http://www.dailymotion.com/video/x43h2d_a-noeud-coulant-louis-ferdinand-cel_music
http://www.dailymotion.com/video/x43hgu_reglement-louis-ferdinand-celine_music
Que peut-il ? Tout.
Qu’a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance,
en huit mois un homme de génie
eût changé la face de la France,
de l’Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène :
il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ;
ne pouvant créer, il décrète ;
il cherche à donner le change sur sa nullité ;
c’est le mouvement perpétuel ;
mais, hélas ! Cette roue tourne à vide.
L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère
est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes,
les grands mots, ce qui sonne,
ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.
Quand on mesure l’homme
et qu’on le trouve si petit
et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme,
il est impossible que l’esprit
n’éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme
car, la France, il la foule aux pieds,
lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde,
d’un homme médiocre échappé.
Victor HUGO,
« Napoléon, le petit »